Cannes à dérive naturelle
Matériel,  techniques de pêche

Découverte de la pêche en Toc Nymphe

Pratiquant exclusivement la mouche depuis plusieurs années, je pêchais souvent en nymphe au fil et j’étais très satisfait de mes résultats avec cette technique.

Après ma rencontre avec des amis Sempéistes et des parties de pêche partagées avec eux, j’ai pu me rendre compte que sur certaines rivières, avec une canne à mouche, j’étais plus limité et moins performant qu’eux alors que nous pêchions tous en nymphes.

Méthode du toc Nymphe ? Pourquoi ?

Ainsi, la taille de leur canne, un moulinet spinning, leur permettaient une plus grande facilité de lancer, un meilleur contrôle du passage de leurs nymphes ainsi qu’une plus grande dérive. Même si on pêche plus vite avec une canne à mouche mais on couvre moins de rivière qu’avec une canne à toc !

Sur certaines rivières, comme par exemple, l’Allier, la Dordogne ou autres rivières larges, la taille de nos cannes peut parfois nous nous limiter dans nos actions.

Ainsi, la nymphe au toc est un moyen d’aller plus loin.

En effet, pour pallier à des dérives non maitrisées, des lancers trop courts, le toc nymphe est la solution idéale.

Ainsi, à la place des traditionnels appâts naturels, je recommande d’utiliser des nymphes artificielles qui seront lancées vers les courants que l’on souhaite atteindre.

J’ai découvert et commencé mon apprentissage à cette technique auprès de Laurent Jauffret. A travers plusieurs rencontres, j’ai pu progressivement acquérir les ficelles du toc nymphe. Des amis membres de l’équipe de Pierre Sempé, un des spécialistes français de la pèche au toc, m’ont fait découvrir et enseigner les bases de la méthode Sempé.

J’ai testé cette technique sur des rivières comme par exemple le Guiers, l’Allier, la Dordogne ou autres rivières larges.

En résumé, je trouve que le toc nymphe est une technique qui vient compléter celle de la nymphe au fil pour toutes les raisons citées ci-dessus. De surcroît, en plus d’être efficace, c’est une pêche plutôt discrète. La nymphe lancée ne fera pas de bruit et le nylon utilisé est très fin.

Quelles nymphes utiliser et combien (une ou deux) ?

Comme dans la technique de la nymphe au fil, les appâts utilisées sont des nymphes classiques. Je monte et j’utilise des nymphes de type « poilues » (« pheasant tail ») ou des perdigones.

Pheasant tail ( Queue de faisan ) ou Nymphe classique

Nymphe classique
Nymphe classique

Perdigone

Perdigone dite "La Toulousaine"
Perdigone dite « La Toulousaine »

Et bien sûr dans des tailles différentes.

( Je vous proposerai ultérieurement des kits de nymphes à utiliser pour les différentes rivières que je pratique! )

Combien de nymphes ?

Je choisis le nombre de nymphes à utiliser en fonction du profil des rivières et de sa réglementation. En effet, dans certaines rivières, un seul hameçon est autorisé sur des parcours no kill.

En général, la combinaison de deux nymphes sera le meilleur équilibre et on obtiendra un meilleur passage de ligne ! C’est la répartition et le choix des tailles sur ce binôme qui définit la vitesse de passage de la ligne et surtout de faire correspondre la taille (volume) de l’appât recherché par le poisson

A ma connaissance, il existe à ce jour deux montages bien spécifiques:

Le montage de Laurent Jauffret. Il utilise des nymphes dites légères ( billes de laiton ), qu’il faudra lester par une olivette pour pouvoir les lancer. Est ajouté une « Bouboule » qui servira d’indicateur. Cette méthode est très efficace sur les courants faibles, ou sur des rivières de type « Sorgue ». Même si le montage peut parfois sembler un peu compliqué.

Je préfère utiliser un montage plus simple. je fais montage en potence ou avec un émerillon, auquel j’ajoute un « Rigoletto » de petite taille, servant d’indicateur. Je monte le tout sur du nylon de couleur fluo et de taille 14 centièmes.

Matériel utilisé

Mes rencontres avec l’équipe de Pierre Sempé, m’ont permis de tester différents types de matériels. Je me suis, ainsi, équipé de cannes de très grande qualité, appropriées à la pratique cette technique:

La canne ROCKET: 3M50 4 brins. Canne légère et très performante. Dans la continuité de la canne à mouche par son action, et sa précision. Pour plus de détails, lisez cet article fait ultérieurement.

https://auvergnefishing.com/wp-admin/post.php?post=29156&action=edit

La canne PS-R DARK 363: 3m60 3 brins. La canne « à avoir » pour sa puissance, sa facilité d’utilisation et sa précision dans le lancer. Pour certains initiés, cette canne est considérée comme « le Graal » de la technique. Très facile à prendre en main, le Blank utilisé est très doux. Dernière née de chez Sempé, elle est sortie début 2021 en même temps que sa petite soeur: la PS-R Dark 333 (un article sera effectué ultérieurement)

PS Dark R 363
PS Dark R 363

Et enfin, la canne RS Dark: 3m60 mais pour 5 brins.

Encore une canne de référence ! Facile à transporter notamment dans un bagage au même titre qu’une canne à mouches. Cette canne est encore plus puissante que sa grande sœur la PS tout en gardant sa précision. Je la prends pour les voyages à l’étranger, comme en Irlande, afin de pouvoir pêcher des rivières plus grandes et puissantes. Voire même pêcher le saumon grâce à cette méthode. Et j’espère bientôt tester le toc nymphe en Norvège avec Monsieur Pierre Sempé, et pêcher des gros salmonidés …………….

Ces trois cannes feront l’objet de prochains reportages dans lesquels je vous les présenterai de façon plus détaillée.

Pour une initiation , un perfectionnement, ou toutes questions, n’hésitez pas à me contacter!

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